Voici le mon 1er appareil photo Sténopé panoramique réalisé en Origami, pas de colle pas de scotch, mais entièrement étanche à la lumière et parfaitement fonctionnel.
Caractéristiques : un trou, le Sténopé ou pinhole (trou d’épingle en anglais) de 0,21mm qui donne un ouverture de F119 sur la focal 25mm (distance du film au trou) et 114° d’angle de champs (très grand angle).
Le film est du 135 (35mm) pellicule en bobine la plus courante
le négatif fait 70mm x 35mm
Réalisation de l’Origami Pinhole Panoramic camera 135
Cet article ne contient pas les plans permettant de réaliser l’appareil, il est encore en développement…
j’en suis à la troisième pellicule et avant chaque chargement des améliorations ont été apportées
Je réaliserais une page avec les plans définitifs de l’appareil photo final.
L’appareil photo est réalisé en une seul pièce…. obturateur inclus
L’ouverture de l’appareil s’effectue en tirant sur les languettes de côté, qui ne rentre heureusement pas dans le champs de vison de l’appareil, mais qui permet d’avoir visuellement un « champ maxi ».
Une grande feuille de Claifontaine noir bien rigide (format 50x70cm)
Premier plan… pour les premiers essais, l’appareil était réalisé en 2 parties, avec 2 feuilles Canson 24×32 cm (pas assez rigide)
Le plan ci dessus présente la partie support du film, celle-ci reste sans changement majeur à part les côtés de largeur (qui font maintenant la largeur du nouveau format de carton noir), ceux ci permettent des rabats plus importants sur les côtés, avec moins de découpe et surtout de réaliser l’appareil « origamique » en une seule pièce.
Je pars toujours de ce plan, les côtés des hauteurs suivantes sont données par les pliages successifs, ceux ci permettent d’être toujours « bon » même si un angle n’est pas parfait à la suite du pliage.
On notera des modifications de découpe par rapport au plan ci dessus.
La feuille étant plus large permet d’intégrer au même niveau le support du sténopé dans le rabat…
La fixation su sténopé de 0.21mm
On visualise le principe de pliage assurant l’étanchéité à la lumière.
Cette option d’obturateur à été supprimée lors de la prise de vue avec la première pellicule, car elle avait tendance à faire bouger l’appareil quand l ‘obturateur était actionné, il engendre une découpe supplémentaire du carton, qui pourra être évité lors de la prochaine version.
Le passe film « spécial » a servi à la prise de vues des 2 premières pellicules. Il crée des photos anamorphiques dû au bombage du film qu’il induisait.
Exactement l’effet inverse que celui recherché, qui est de maintenir le film bien plat.
Le passe vue spécial à été modifié, pour la troisième pellicule afin d’ obtenir des photos non anamorphosées. Je garde l’idée… pour la réalisation de la variante anamorphique de l’appareil photo sténopé origami 135.
Prise de vue au Sténopé origami 135
Pour la mesure de la lumière, j’ai utilisé 2 types de cellules, une à main Gossen « Sixtino » et la cellule intégré au Canon g12, les 2 réglées à f8 pour les mesures.
il me semble que la cellule à main correspond parfaitement à l’esprit de ce type de prise de vue avec l’appareil rudimentaire qu’est un sténopé. Mais les deux ont des avantages et des inconvénients.
La cellule à main est très discrète, très légère (pour mon modèle), toujours accessible dans la poche, sans pile, on mesure la lumière « à l’ancienne ».
On peut mesurer globalement, chercher les hautes lumières et les basses lumières voir la lumière incidente et choisir l’expo.
Avec le G12, l ‘exposition est en évaluative sur toute les zones de l’image, pondéré ou spot. On peut bien sur compenser au vue du résultat sur l’écran, cadré à peu près la scène, avoir une idée du rendu, prendre des photos et garder les infos de l ‘exposition (dans les données exif intégrées à l’image).
Seul défaut, il est lourd à porter et moins discret et la batterie ne doit pas être vide!
Avec l’aide du tableau ci dessous, j’ai pu calculer l’exposition théorique pour f119 et noter les différents réglages de prise de vues.
Le tableau comporte la charte avec 2 colonnes à droite pour les diaphragmes (noté f)
l’ouverture la plus petite possible sur les g12 est f8… et l’ouverture du sténopé f119.
on lit directement le temps d’exposition théorique pour la vitesse mesurée à f8 dans la colonne f119
(je n’ai pas supprimé les valeurs « inutiles » , elles sont à la fin du tableau)
le film négatif couleur (comme presque toute surface sensible argentique) au delà de la première seconde de pause, est sujet à l’effet de non réciprocité ou effet Schwartzschild… pour faire simple le double de 2″n’est pas 4″ mais peut être 8″, 12″, 24″ ou bien plus! Voici l’utilité de la colonne temps expo réel, elle permet de noter ce qu’on à fait et ça permet d’être moins empirique pour les prochaines pellicules .
L’écart de réciprocité est donnée pour chaque film par le fabricant, mais malheureusement aucune données sur le film Lomography 100 iso que j ‘utilise ne sont disponibles… et pourtant j ai cherché! Si quelqu un à des infos… je suis preneur.
Par chance la pellicule négatif couleur est très tolérante en terme d’exposition… ce qui permet d’avoir de bon résultats sans une exposition parfaite comme pourrait le nécessiterai une pellicule diapositive .
Initialement sans « système de cliquet », pour l’avancement du film, je réalisais 1 tour et demi et repérait la position dans la colonne…
mais l’écart était bien différent entre les photos du début de la pellicule qui se chevauchaient et les dernières bien espacées…
le problème vient de l’enroulement sur la bobine qui n’est pas la même en fonction du film déjà enroulé… La colonne ⟲ permet de repérer la position de la pince à linge qui sert à l’avance du film afin d’éviter les multi-expositions involontaires.
La feuille de prise de vue pour la troisième pellicule à une colonne ⟲ avec le nombre de 16, se sont les clics à réaliser pour passer à la vue suivante, je note la position afin d’éviter les multi-expositions involontaires, c’est simple et efficace.
L’anamorphose est visible dans la partie haute de l’image qui comporte des lignes droites rendues en courbes sur le film.
Les négatifs sont ensuite scannés avec un scanner à plat avec « un dos »photo ( epson v370 et 3490) et avec l astucieux produit de lomography le » DigitaLIZA 35mm Scanning Mask » permettant de scanner les trous du film (sprocket hole)
La galerie complète de Pinhole panorama Origami 135 sur Drobox, les photos sont rajoutées au fur et à mesure des pellicules développées et numérisées…
Les liens:
Indispensable:
Mrpinhole.com site vraiment incontournable en anglais avec ses outils en ligne et surtout:
Pinhole Camera Design Wizard permet de concevoir un appareil avec quelques données, focale, diamètre du trou, dimension du film, angle de vue….
je connaissais la dimension du film 70mmx35mm est la distance focale 25mm, il a calculé le reste…
Pinhole Camera Fstop Chart Generator utilisé pour avoir la table de correspondance F8 / F119.Permet de sortir un table d’exposition pour un f donné.
RECOMMANDÉ !
La bonne définition de la photographie capturée est essentiellement liée à la qualité du sténopé utilisé, c’est donc très important !
Sténocaméra à réalisé le sténopé (trous de 0,21mm ) je recommande chaudement la qualité des sténopé , le service et les conseils … merci
Mes sources d’inspiration pour la réalisation de cette appareil photo sténopé panoramique en carton:
The Populist – en anglais
Le Populus version panoramique du Populist – en français
Le dippold pinhole camera – en anglais
Galerie-photo.com une bible en ligne, une mine d’informations théoriques et pratiques sur le sténopé mais pas seulement…
voir la partie « La photographie au sténopé » – en français
définition wikipedia du Sténopé – en français